Histoire louche...[Raven & Oni]

[Topic libre, et même à plusieurs si vous voulez =]

Aelys rabattit instinctivement le capuchon de sa cape bordeaux sur sa tête, couvrant ses longs cheveux châtains et rendant son visage invisible à l’œil. Elle sentit la froideur habituelle de l’arme qu’elle portait accrochée à la ceinture et s’apprêta à se lever du siège. Juste avant, la jeune femme balaya une nouvelle fois du regard sa tenue ; sa cape la couvrait presque totalement, attachée jusqu’en haut du col ne laissant rien voir d’elle. Une ombre parfaite.

-Je reviens dans à peu près trois minutes. Restes ici et attends-moi.

Le jeune homme assis au volant de la voiture hocha mécaniquement la tête en signe d’accord. La monarque ouvrit la porte et sortit dans la nuit noire. La machine s’était arrêtée dans un recoin sale du quartier, ou il n’y avait plus âme qui vivait depuis un moment déjà. Cependant, la lumière tamisée vacillante d’un vieux lampadaire projetait encore une petite parcelle de clarté sur le coté du mur, au dessus d’un tas d’immondices aux odeurs infâmes, permettant à la jeune femme de se diriger correctement vers l’endroit voulut. Ses pas rapides et assurés la guidèrent devant un grand immeuble délabré au milieu d’amas de débris, d’où s’échappait des cris et des sons non identifiés.

Les Ghettos d’Immortal. Endroit sombre et lugubre, surtout très mal famé, ou toute personne sensée évitait de se rendre. Depuis plusieurs années le gouvernement avait arrêté de s’en préoccuper, découragé par la décadence qu’il n’avait pas sut préméditer. Cet endroit était la matérialisation des échecs du gouvernement. Les Ghettos étaient maintenant tombés dans une déchéance la plus totale.
Ici, vivaient des Exilés ayant trouvés on ne sait comment un moyen de se rendre dans Immortal, mais n’ayant aucun n’argent en poche pour y vivre comme Camarade. Le contraire était aussi vrai ; des camarades n’ayant plus assez d’argent pour se loger et vivre dans le dôme avaient trouvé refuge ici. Enfin, « refuge » n’était peut être pas le mot approprié...S’ils parvenaient à survivre dans ce lieu plusieurs jours, ils pourraient encore y arriver pendant un certain temps...Sinon, c’était la mort assurée.

Une grimace se forma sur le visage de Faus. Même ses militaires ne voulaient plus s’y rendre. Ils avaient bien essayé d’arranger ce tas de ruine par le passé, avant qu’elle ne devienne monarque, même. En gros, cela revenait à dire qu’il avait tenté d’exterminer la vermine –humaine, bien sur, quoique tous les rats et autres animaux indésirables se baladaient beaucoup par ici- qui grouillait et de raser complètement le terrain pour construire de nouvelles maisons ou un nouveau centre commercial.
Mais l’armée avait lamentablement échoué, consternée par la déchéance et la détérioration avancée des lieux. Alors, l’abandon intégral avait été de mise.

La jeune femme arriva au recoin de l’immeuble dépravé et tourna directement à l’angle, pour parvenir dans un espèce d’ancien parc abandonné. La dépouille d’une balançoire gisait sur le sol, tandis qu’un banc avait été retourné. Elle s’arrêta juste derrière le mur de l’immeuble, de sorte à passer complètement inaperçu. Après quelques minutes d’attente dans le froid, elle vit une ombre s’approcher d’elle à grand pas.

-Alors ?

L’homme –par une carrure pareille, ca ne pouvait pas être une femme- ne fit pas attention a la voix froide et dénuée de sentiment. Un mercenaire n’avait pas l’habitude de chaleur.

-C’est fait. Vos petits secrets seront bien gardés, ne vous inquiétez pas...

Aelys grimaça.
Pour qui se prenait-il, lui, pour lui parler comme ca ? Il n’était tout de même qu’un simple mercenaire qui ne travaillait que pour l’argent, et qui n’avait surtout pas d’autre moyen d’en gagner. Et il se permettait de faire des commentaires sur son propre boulot ?

-Et l’argent ?

Cette fois-ci, ce fut un sourire carnassier qui se dessina sur ses lèvres. Mais l’homme ne le vit pas, caché par la largue capuche qui la recouvrait. Sans faire bouger sa cape, Faus passa sa main à sa ceinture et ôta son pistolet de l’attache.

-Mais ne vous inquiétiez pas, j’ai ce qu’il faut...

D’un geste rapide, trop pour son interlocuteur, elle dégaina son arme, la pointa sur le cœur de l’homme et tira. Aucun bruit. Ou peut être, juste celui du corps, tombant sur le sol, une tache sombre commençant à se propager autour de lui.

-Cette arme est vraiment parfaite...

La monarque fut coupée dans ses réflexions par un bruissement. Quelqu’un, il y avait quelqu’un. Brusquement, elle se retourna et chercha l’endroit d’où provenait ce bruit, le regard balayant l’espace autour d’elle, son arme prête à faire feu.
On lui avait bien apprit : quand on commet un meurtre, il ne faut aucun témoin. Elle devait l’abattre. Si par hasard, c’était un robot, il pourrait facilement reconnaitre sa voix et l’analyser. Mauvais ca. Très mauvais.
Repéré. L’ombre glissait silencieusement devant elle, croyant surement être seule. D’un bond, elle se jeta sur elle et l’a plaqua au sol, lui plantant son pistolet sur la tempe. Aelys fut heureuse de remarquer que ses « bonnes manières » n’avaient pas disparues, au moins...Elle rapprocha son visage de celui de son adversaire et lui chuchota mielleusement :

-Un geste, et je peux te dire bye bye...

[Je préviens que je suis très lente à RP, ne vous attendez pas a une réponse direct, désolée ^^"]

**Notre jeune ami se faufila parmi les décombres et les autres infrastructures de la ville-dôme. Chacun de ses pas reflétait l’assurance d’une personne qui savait où elle allait. Et cette personne se dirigeait droit vers les ghettos d’ImmOrtal, sans doute l’endroit le plus mal famé qui puisse exister. Il n’était plus revenu depuis son adolescence où, avec des camarades audacieux, ils s’aventuraient dans ce bidonville situé en périphérie afin de jouer les survivants d’un cataclysme ou encore les petits soldats qui s’inventaient une guerre pour passer le temps trop long, qui sait.

**Raven avait revêtu un large manteau noir qui recouvrait l’armure synthétique, symbole de sa caste et qui le distinguait toujours un peu trop à son goût. Ainsi, il passait inaperçu. Rien ne l’arrêtait. Il poursuivait sa route avec la droiture d’un soldat certes, mais qui aurait pu deviner qu’il en était un, bel et bien ? Ses compagnons ne s’aventuraient plus ici sous peine d’être vite débordé par le travail à fournir. En effet, le lieu pullulait d’exilés en tout genre, plus ou moins dangereux car possédant une arme de poing, ou encore ces robots tueurs d’humain qui n’hésitaient pas à exterminer tout un escadron armé. Quant à notre protagoniste, il était ici pour affaires. Une histoire de drogue apparemment. Même s’il n’en consommait pas lui-même, il cherchait un médicament spécifique pour sa sœur souffrante. Elle avait attrapé un sale virus et de nos jours, les pharmacies revenaient chères pour un soldat, même de son rang. Alors le frère dévoué avait trouvé pour unique solution l’illégalité.

**Le cliquetis d’un silencieux et le bruit d’un corps s’effondrant à terre lui fit retrouver toutes ses aptitudes de guerrier qu’il avait oublié un laps de temps très court où il se consacrait à la protection d’Anastasia. Quoiqu’il en soit, il assombrit son visage par une lourde capuche et s’avança, plus prudemment cette fois.

**Quand un inconnu se jeta sur lui, il fut pris par surprise. Il ne s’attendait pas à ce genre d’intervention. Bon, tout d’abord, évaluer la force de l’adversaire…ensuite…Une voix s’imposa à lui, ironique et très familière. Trop peut-être car le jeune Hunter se retourna d’un seul coup et leva un bras en signe de salut. Il accompagna son geste par quelques mots polis et mesurés afin de décliner son identité :

« Stratège Hunter pour vous servir…dame Ambros ? »

**Le militaire s’agenouilla aussitôt et retira sa capuche. Il avait bien reconnu cette voix, celle qui lui donnait des ordres et en qui il portait une confiance quasi absolue. Il pourrait mourir de fidélité et d’admiration, si seulement c’était possible.
Il attendit patiemment que son supérieur reprenne la parole et reconnaisse en lui un Kèr, car c’était ce qu’il était, un homme de main sûr qui avait un contrat serré avec « Faus », la Monarque des Armées. Les méninges du blond travaillèrent alors qu’il trouvait la situation particulièrement irréelle.
Que faisait-elle dans un endroit aussi peu recommandable ? Que lui-même n’approchait qu’en de très rares occasions ? Cela le perturbait mais il ne dit rien, après tout, c’étaient ses affaires, il n’avait rien à commenter. Ses yeux d’un bleu océan fixaient toujours le sol humblement, sa tête légèrement penchée. Il se morigénait intérieurement. Un faux pas et il serait envoyé à la rue mort ou vif. D’ailleurs, il avait eu de la chance cette fois, bien que le jugement ne soit pas encore tout à fait prononcé.

[Wouh, je m'impressionne la ! Répondre aussi vite, c'est bizarre pour moi XD]

L’homme exécuta le seul mouvement empêchant Aelys de tirer : se découvrir. Il rabattit son capuchon, laissant découvrir un visage familier de la jeune femme. C’était un homme grand, bien bâtit, avec un visage clair accompagné de yeux d’un bleu épuré ainsi qu’une masse de cheveux en bataille. Raven Hunter. Oui, un des Kèrs qu’Aelys avait recruté. Bon combattant, pas mal du tout comme stratège, solide, robuste...cela lui avait suffit pour l’ « enrôler ».

« Stratège Hunter pour vous servir…dame Ambros ? »

Le militaire s’agenouilla devant elle d’une façon qu’elle jugea très chevaleresque. Assez ironique, quand on savait qu’elle avait faillit l’abattre froidement quelques secondes plus tôt... La monarque apprécia le respect -trop peut être- qu’il faisait preuve devant elle, et sourit imperceptiblement.

En revanche, quelque chose la surprit : Hunter avait réussit, en une seule phrase prononcée –mise a part s’il l’avait entendu « discuter » avec le mercenaire »- à déceler son identité. Faus interpréta cela de deux façons ; d’un coté, c’était assez gênant, dans un monde comme celui-ci, qu’on la reconnaisse grâce à sa voix. Mais d’un autre coté, c’était un peu comme une flatterie de savoir qu’elle était reconnaissable parmi tant d’autre...Une nouvelle chose pour flatter son ego...

Aelys remarqua aussi la surprise qu’elle put lire dans son regard : Il est vrai que la voir ici, dans un tel milieu, alors qu’elle était censée faire partie des nobles, et surtout être monarque, n’était pas commun... Mais comment expliquer à tous ces gens qu’elle avait toujours baigné dans ca, et ce, depuis son enfance ? Qu’elle, comparée a eux, avait connu misère et décadence la majorité de sa courte vie ? Si elle l’avouait, cela ferait scandale, sans aucun doute... Mais ces ghettos lui rappelaient son ancienne vie, quand elle devait tuer pour l’argent, et pour survivre...Quand la vie était quand même plus simple que maintenant...

-Que fais-tu ici, Hunter ?

Le son de sa voix était parfait : aucune chaleur, hostilité, ou même un quelconque ressentiment n’avait été trahi. La politesse ? Dans un moment pareille, Aelys estima qu’elle n’était plus vraiment de rigueur, même si son interlocuteur pensait surement tout le contraire...Elle l’avait d’ailleurs tutoyé sans vraiment faire attention...

La monarque s’était relevée, époussetant machinalement sa cape. Elle réfléchit quelques instants ; enlever ou garder sa capuche ? D’un coté, il l’avait déjà identifié, alors...Mais si quelqu’un arrivait et les apercevait tous les deux, ca jaserait...Mais tant pis, risquons-nous. Elle se découvrit donc, dévoilant son visage impassible, presque flegmatique alors qu’un corps gisait à quelques mètres de là. D’ailleurs, comment allait-elle justifier cela ? Voir un monarque tuer des mercenaires comme ca, sans raison valable identifiable et dans un ce genre d’endroit n’était pas fameux, surtout pour un Kèr qu’elle était supposée diriger. Aelys se demanda d’ailleurs si Hunter pensait qu’elle était ce genre de personne, à éliminer tout ce qui la dérangeait. Peut être qu’il venait d’être déçut par son attitude ?
Non, surement pas remarque...Elle avait toujours adopté un tempérament intransigeant et d’ailleurs assez désagréable, usant souvent de sarcasmes et cynismes. Alors, les illusions sur une douce et agréable Aelys...

[Désolée, c'est pas terrible >.<]

(très beau post et je dois dire que moi aussi je m'impressionne, notre rp me motive énormément ^^)

**Raven se releva avec une certaine aisance dès qu’elle eut reprit la parole. Un débit court certes, mais qui allait toujours à l’essentiel et ne s’éternisait pas sur de longs badinages inutiles. Ce n’était jamais un dialogue de sourd ou une discussion stérile, la plupart du temps un ordre, bref et distinct ou une question de routine. Cette dernière venait de se présenter à lui.
De deux choses l’une : son cœur se serra et un léger soupir de soulagement s’échappa de ses lèvres fines. D’une part il aurait préféré éluder la question, mais ment on à son supérieur ? Non, bien évidemment. D’autre part, son stress et l’adrénaline qui l’avait pris de court venaient de se relâcher. Un sentiment de soulagement l’envahit, il se sentait beaucoup plus apaisé désormais que sa sentence n’avait pas encore sonné. Le jeune homme se libéra de ses tensions et croisa le regard électrique de son commandant. Il était au pied du mur, il ne pouvait guère rebrousser chemin. La franchise était de mise…

**Le Kèr répliqua avec une seconde d’hésitation, comme s’il cherchait véritablement ses mots :

« Vous venez de me surprendre en plein délit…je m’apprêtais à trouver un vendeur de drogue illégale…pour ma sœur, elle est souffrante voyez-vous et… »

**Hunter ne termina pas sa réponse. C’était trop difficile à exprimer, trop de culpabilité le trahissait dans ses propos pourtant d’une simplicité manifeste. Mais d’autres sentiments, moins nobles enveloppaient le grand frère responsable tels que la honte sur son manque d’argent, la honte qui le rongeait jour et nuit d’être un mauvais parent pour Anastasia qui avait besoin de sa présence et surtout d’une caresse humaine et non pas d’un bloc de pierre complètement insensible…comme lui-même. Malgré ses efforts et une impression de tendresse qu’il arrivait à donner à sa petite sœur, Raven restait formaté à vie. L’expression d’émotions n’était pas inscrit dans ses gènes, il avait encore beaucoup à apprendre…Aujourd’hui, il était livré à lui-même dans un monde chaotique.
Cependant, notre protagoniste se reprit rapidement et demanda à son tour, même s’il ne voulait pas mettre dans l’embarras « Faus »…

« Vous étiez également là pour affaires, n’est-ce pas ? Je n’ajouterai donc rien à cette rencontre fortuite…mais si je puis être utile, dites-moi… »

**Le soldat Hunter aimait se sentir utile pour quelque chose, même une tâche ingrate tant qu’il pouvait offrir son aide, son petit côté altruiste. Bien sûr, notre ami avait entendu le bruit mat d’un corps qui tombe…Toutefois pas un mot de plus ne fut prononcé à ce sujet, pour lui, le sujet était clos. Il ne voulait pas entrer dans un système de comptes qui le dépassait totalement. Il se considérait à vrai dire comme un pion sur l’échiquier géant des Monarques. Enfin, il n’était pas à plaindre, le gamin avait une place privilégiée au sein des Kèrs, un logement confortable, peu de revenus certes, mais un métier qui le faisait se sentir lui. Il avait toujours envie de se dépasser, il adorait servir une cause « juste » ou non d’ailleurs. Qu’importe, un militaire ne faisait pas de politique, il exécutait les ordres, un point c’est tout. En cela, il se complaisait largement. ImmOrtal était son monde, un monde où il avait contre toute attente sa place, une identité unique en son genre. Un sourire ironique se peint sur son visage angélique : il était en fin de compte fier de ses prouesses et de sa loyauté envers l’une des seules Monarques qu’il appréciait à sa juste valeur : Aelys Ambros.

**Allaient-ils s’arrêter là ? Changer de route ? S’orienter à l’opposée, allait-elle rentrer ? Et lui, que ferait-il après son départ, irait-il chercher ces foutus médicaments ?!

**L’avenir lui réservait d’autres surprises, il le savait pertinemment. C’est pour cette raison qu’il avançait sans crainte…

« Ploc… ploc… ploc… » Tel était le bruit que l’entendait dans les sombres ruelles d’Immortal, des tuyaux qui fuyaient, des goutte qui tombaient avant de s’écraser sur le sol ou encore des corps qui se vidaient de tout élixir vital, des couinements de rats cherchant vivres dans les détritus en décomposition et des craquement de bois dans les vieille bâtisses en ruines. Puis dans ces bruits de rues, des pas vinrent accompagner la symphonie, des pas lent et fluide qui s’arrêtèrent soudainement.

Oniseï se promenait dans les dédalles des ghettos, n’ayant rien à faire il utilisait son temps à apprendre tout les recoins de cette zone ; marchant d’un pas souple il s’enfoncait dans les ruelles et tournée à gauche, à droite en regardant tout les petits détails de chaque rues qu’il passait. Puis il s’arrêta, soudainement, entendant le son clair, net et tellement familier du corps qui tombait sur le sol et sans aucune hésitation il se dit :

*Un bruit mât et étouffé ? C’est un humain…*

Il tourna donc les talons et se dirigea vers la source du bruit, mais avant d’arriver au lieu dit, il monta sans un bruit sur des caisses et se issa sur un toit, et à plat ventre rampa pour voir la scène du dessus. Un homme se faisait agresser par un homme cagoulé, ils semblaient s’échanger des mots, mais Oni ne les entendirent pas, après un certain temps l’encapuchonné lâcha sa prise et se découvrit dans un geste féminin et là… si Oniseï avait eu un cœur il n’aurai fait qu’un bon.

*Faus !!*

Et oui, c’était Faus, où plutôt devrait-on dire « la maréchale des armée, Aelys Ambros », Oniseï la connaissait si bien, n’était-il pas un robot militaire autrefois ? Un robot créer pour mettre en place des plans de stratégie avant un combat ? Cependant, elle n’était que soldat en ce temps là. Il ne savait plus quoi faire, il était censé être mort, détruit comme le disait les humains, que se passerait-il si elle le voyait ? Il s’aplatit sur le sol pour ne pas être vu et réfléchit à ses prochaines actions.

*Quelles est le pourcentage de chance qu’elle me reconnaisse ? J’ai tellement changé depuis la dernière fois, quoique un être comme moi ne change pas même après cinq ans...*

Cependant le robot qu’avait pu apercevoir la maréchale n’avait pas de sentiments en ce temps là, ne souriait pas, alors que maintenant Oniseï semblait plus humain que jamais, il regarda encore les deux personnages qui se parlaient comme si de rien n’était et sous un coup de tête Oni décida de les rejoindre. Une vermine politique dans les plus sombres ghettos d’Immortal, Oni n’aura jamais une autre chance. Il descendit par le même chemin qu’il avait emprunté auparavant pour se hisser sur le toit et se dirigea vers les deux intrus.

*60% de chance qu’elle me reconnaisse, la seule chose qui me sauvera c’est de paraître le plus humain possible…*

Il prit une grande respiration, qui vitalement lui servait à rien mais lui servait à se calmer, après tout l’homme avait voulu que les machines leur ressemblent non ? Il se dirigea vers un parc, dans un pas naturelle et calme. Lorsqu’il entra dans le parc son regard croisa celui du soldat, ou plutôt son œil noir, puisqu’il l’avait soigneusement caché derrière ses cheveux ébène à cause de sa couleur écarlate qui trahirait son identité. Il afficha un regard étonné comme si il les vit pour la première fois, puis d’une fois neutre mais au ton cassé et aigu il prit la parole :

"Tient ? Des étrangers ! C’est rare d’en voir en plein milieu de la nuit."

La scène était assez étrange : deux humains, aux habits luxueux et propre voulant essayer en vain de se fondre dans les rues ave leur vêtement trop neuf trahissaient et un jeune homme dans la vingtaine d’années, poussiéreux avec ses cheveux sales tombant sur des yeux cernées et portant un T-shirt plus ou moins blanc taché de tache virant de l’écarlate au marronnasse, se regardaient dans un parfait mélange social.
Dans cette atmosphère tendu, Oniseï retenait dans un immense effort de tuer la femme qui se trouver devant lui, elle était belle et ressemblait à un ange, mais son âme était plus noire que celle de Satan lui-même.

[C'est pas aussi fluide que vous et plutôt schématisé mes RP mais je trouve que ça colle bien à mes personnages froid et apathique x3]

[Euh...je m'excuse ? Désolée du retard ><]

Aelys détourna lentement la tête dans un geste qu'elle voulait naturelle, comme si elle persistait une nouvelle fois à sonder les horizons du parc. Son visage fut caché de son interlocuteur quelques secondes, qui devait surement penser qu’elle ne savait pas trop quoi dire. En réalité, la monarque avait eu une forte envie de rire. Oui, dans cet endroit détruit, ce lieu sans véritable nom, détérioré et sale, transpirant la misère, devant un de ses hommes, d'ailleurs un des ses Kèrs, qui culpabilisait pour n’avoir absolument rien fait, habillée comme une mercenaire, venant de tuer un homme, elle avait envie de rire. Il se sentait fautif, pour une raison aussi bienveillante ? Alors qu’elle n’avait pas une pointe de remords ! Eh bien la situation devenait de plus en plus étrange...

Mais il fallait bien garder une certaine dignité en face de quelqu'un qui vous voit comme quelqu'un de très sérieux et quasiment froid. (Et surtout, hiérarchiquement supérieur >__>) N'est-ce pas ? C'est pour cela qu'elle préféra détourner la tête et cacher son rire en une toux anormale.
Ce gars était honnête. Trop peut être. Il était respectueux. Trop peut être. Mais que faisait-il dans ce monde ? Débarquait-il d'une autre planète ? Toujours est-il que Hunter devait vadrouiller dans les Ghettos d'Immortal pour une raison aussi honnête et simple que des médicaments pour sa sœur. Banale comme raison pour les gens honnêtes. Trop peut-être.
Ca ne faisait pas beaucoup de "trop peut être" pour être naturel, ca ? Etait-il vraiment si innocent qu’on pouvait le croire ? De plus, il était militaire au service d’Immortal, et devait exécuter n’importe quel ordre donné, qu’il soit cruel ou plaisant.
Le regard du monarque passa sur l'homme devant elle de haut en bas. Non, vraiment, son visage était trop sincère. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences et toujours être sur ses gardes, non ?
En tout cas, elle espérait que le mercenaire qu'elle venait d'assassiner avant qu'il arrive n'était pas aussi vendeur de drogue, sinon le militaire risquait d'être déçut pour sa commande...

« Vous étiez également là pour affaires, n’est-ce pas ? Je n’ajouterai donc rien à cette rencontre fortuite…mais si je puis être utile, dites-moi… »

Elle fut sortit de ses pensées par cette phrase. Elle fronça les sourcils. Non, ce n'était pas à lui de juger ses actes. ( Et de toute façon s'il les jugeait, cela serait surement en mal, vu ce qu'elle venait de faire.) Elle espérait au moins qu'il n'avait pas fait d'ironie en disant cela. De plus, ses..."affaires" n'étaient pas très glorieuses...Mais c'était les siennes, et elle n'accepterait surement jamais que quelqu'un la juge sur cela. Trop de fierté sans doute. Elle répondit d’une voix un peu trop tranchante pour paraitre neutre :

-Non. Ca ne te regarde pas.

Aelys remarqua aussi que Hunter avait le regard chavirant au dessus de son épaule, et non pas sur son visage. Instinctivement, elle se retourna d’un geste brusque, portant la main à sa ceinture et oubliant par la même occasion de rabattre sa capuche sur sa tête.

"Tient ? Des étrangers ! C’est rare d’en voir en plein milieu de la nuit."

Oh, merde.
Voila, maintenant elle en était sure. Elle n’aurait jamais dû sortir cette nuit. C’était une mauvaise idée. Elle n’aurait jamais dû se découvrir. Elle n’aurait jamais dû tuer ce mercenaire. Elle n’aurait jamais dû attaquer Hunter, mais plutôt s’en aller sans demander son reste. Mais quel fichu caractère...

Derrière elle, se trouvait un homme qui semblait avoir une vingtaine d’années, aux habits sales et usés ou l’on pouvait discerner des taches sombres que Faus n’essaya même pas d’identifier puisqu’elle savait déjà ce que c’était. Ses cheveux sombres couvraient une partie de son visage, et, combinés avec le peu de lumière qu’il y avait, empêchaient de distinguer entièrement son visage. Seul un œil obscur se laissait percevoir sur son visage.

Aelys le reconnut. Pas de son nom, non. Elle voyait défiler des hommes tous les jours, et leurs noms lui échappaient la plupart du temps. La monarque avait une meilleure mémoire visuelle. Alors cette silhouette, cet accoutrement et cette voix, elle les reconnaissait. Elle l’avait vu à la base de l’armée. Oui, elle revoyait le décor derrière lui. Mais cet homme n’en était pas un. On lui avait d’ailleurs fait remarquer une fois, que les robots ne devraient pas être engagés dans l’armée. Mais bien sur, elle n’en avait fait qu’à sa tête, trouvant qu’au moins ces choses auraient une utilité quelque part...

Elle se retint d’offrir au nouvel arrivant un regard qui voulait clairement dire : « Tu dis quoi que se soit et je te largue en dehors d’Immortal en morceaux décomposés, mais avec assez d’esprit pour que tu t’apitoies sur ta propre descente en enfer. »
Non, elle allait se contrôler, courage.
Au contraire, elle lui envoya un sourire moqueur, accompagné d’un regard vicieux qui devait rendre cela assez effrayant. Oui, elle était vile. Oui elle était méprisable. Mais que voulez-vous, c’était dans sa nature...
Aelys s’arrangea en tournant suffisamment la tête vers le robot pour que Hunter n’y voient que du feu. Mieux valait qu’il ne voit pas cela si elle voulait qu’il reste à ses ordres...

-Nous pourrions dire de même de toi...

Ironique et sarcastique. Parfaitement en accord avec ce qu’elle désirait.
Un robot ici et a cette heure ci, c’était plus que louche...Sans parler de l’état ou il semblait être...Mais mieux valait parler par sous-entendus, on ne sait jamais...

-Mais ne dit-on pas que la nuit a son code de mœurs ?

Si mœurs il y avait...Car dans ce monde, plus personne n’attendez la nuit pour poignarder dans le dos...Elle sourit imperceptiblement en y pensant...Bienvenue dans Immortal...

[J'ai vaincu ! ;__; T'as vu Raven, j'ai vaincu la page blanche de Word XD
Oni, si le "lien" avec ton perso ne te plait pas, envoie moi un mp, j'éditerai ;)]

aMbiAnce

**Bien sûr.
Il s'attendait à une réponse pareille, catégorique en tout point.
Son ton cassant indiquait clairement un "mêle-toi de tes oignons", mais Hunter connaissait ce genre d'élocution, c'est pourquoi il ne lui en tint absolument pas rigueur. Cependant, le visage d'Aelys trahissait des sentiments contradictoires, ce soir, elle semblait ailleurs, bizarre, comme dans un mauvais rêve. Même lui s'en rendait compte à présent. Il avait trouvé le mot: troublée. C'était cela, quelque chose perturbait ses repères...L'irréalité du moment sans doute...Ou bien le soupçonnait-elle le soldat "trop" parfait, "trop" droit, "trop" dévoué, "trop" poli. Fallait-il changer de tactique au fond ? Ne jamais révéler ses vraies opinions ? Le stratège qu'il incarnait se réveillait instantanément dans ces instants de réflexion poussée.

**Il se voyait à nouveau dans une de ses incalculables parties d'échec avec le logiciel de son ordinateur. Il était devenu imbattable. Désormais, il atteignait des records de vitesse, il anticipait dix coups d'avance naturellement. Et il transposait son plateau de jeu virtuel dans la réalité. Aelys était la reine, lui le pion serviable ou le cavalier imprévisible, qui savait ? La reine se méfiait de quiconque, c'était compréhensible, non ? Même de ses plus fidèles soldats.

**Un petit côté de son esprit était piqué à vif quant à l'autre il s'en fichait éperdument. Cela n'avait aucune importance, qu'elle le croit innocent ou non, lui seul savait la sincérité avec laquelle il avait expliqué ses problèmes, il était honnête avec lui-même, voilà ce qui ne mettait pas en danger ses valeurs.

**Le jeune militaire n'écoutait plus la conversation, voyant qu'elle se désintéressait de lui, il regarda alentour, comme pour vérifier leur sécurité, on n'était jamais trop prudent dans ce ghetto de malheur...
Soudain il l'aperçut, au-dessus de l'épaule de sa maîtresse. Une silhouette peu engageante, maculée de tâches dont il valait mieux oublier l'existence au risque d'être complètement dégoûté, se tenait là, à quelques mètres d'eux, espionnant depuis longtemps leur discussion a priori.
Le guerrier dégaina son flingue en une seconde à peine et le pointa sur l'inconnu. Cependant, un geste de son boss l'interrompit brusquement. Elle s'était tournée vers l'homme - ou la machine d'ailleurs, - et s'entretenait avec lui. Ils n'avaient donc rien à craindre...Il abaissa légèrement son arme puis se ravisa et vérifia qu'ils étaient bien seuls cette fois et que le nouveau venu n'avait pas ramené quelques uns de ses petits camarades, cela aurait pu être fâcheux sinon. Ensuite, Raven savait pertinemment que la Monarque n'avait pas que des amis, surtout dans ce milieu semblait-il...

**Le Kèr ne retint pas sa langue pour autant :

« Avant de faire un commentaire, tu pourrais te présenter… »

**Il fallait connaître le jeune homme pour savoir qu'il était intraitable sur les règles de politesse ! Toutefois, il avait des affaires à terminer et il ne préférait pas ameuter tous les habitants du voisinage en s'éternisant ici. Autant le dire tout de suite, il souhaitait quitter ces deux là pour mettre à bien son projet. Mais avait-il le droit de laisser "Faus" aux mains de cet individu irrévérencieux ?

Illusion… Oniseï ne s’était fait que des illusions, Aelys avait toujours eu une mémoire visuel hors du commun, comme croire qu’elle oublie le robot qu’il était ? Il s’était souvenu qu’elle n’aimait pas particulièrement les êtres de sont espèce, et qu’elle aurait oublié la « chose » qu’il était, mais malheureusement ce ne fut pas le cas. Elle le regarda un instant de sont visage qui sonnait faux avec son âme et soudain celui-ci se défigura d’un regard à vous transpercer le cœur. Oniseï comprit tout de suite ses pensées, il connaissait ce regard. Il tourna son regard vers une zone du parc où figurer le corps inerte du mercenaire et revint sur le visage de la jeune face, et face à son sourire effrayant, il lui répondit pas un sourire angélique qui voulait se montrer provocateur, qui voulait signifier : « Tu veux que je me taise ? Tu peux toujours rêver ! ». Il savait qu’il prenait de grands risque, Aelys était comme une mante-religieuse : Belle et élégante, se cachant dans les plus belle plante pour attirer sa proie et arriver à ses fins. D’une voix froide en contraste avec son visage et lui dit : « Nous pourrions dire de même de toi... Mais ne dit-on pas que la nuit a son code de mœurs ? »
Oniseï afficha un air étonné, étonné de voir qu’une femme qui se voulait se montrer intelligente ne le sache pas, ne le devine pas. Il lui répondit donc d’un ton désinvolte, ne la regardant même pas dans les yeux :

"Moi ? Je me promène sous le clair de lune où je veux, mais moi je ne fait rien de mal."

Il avait bien souligné en gras le « moi » et le « mal », et avait finis sa phrase en lui faisant un petit sourire narquois.

"Son code de mœurs, certes, mais il a bien changé depuis le temps Maréchale Faus, enfin Faus je ne sais pas si ce nom est encore employé vu votre nouveau rang."

Et oui, les nouvelles allaient aussi jusqu’aux ghettos, Faus avait finalement réussit, mais en sacrifiant combien de vies ? La conversation entre les deux ayant commencé, Oniseï avait totalement oublié l’homme qui accompagné Aelys et qui ne semblait pas comprendre la situation. Cela se montra par le fait qu’il leva instantanément son arme avec l’IA sans même savoir à qui il avait affaire ; tirer avant de questionner ne servait pas à grand-chose. Mais lorsqu’il remarqua que son supérieur le connaissait, il rabaissa son arme… erreur fatal, mais Oni ne comptait pas attaquer tout de suite.
Le jeune homme fixait Oni comme si celui-ci allait leur sauter dessus à tout moment, et dans un certain sens il n’avait pas tord. Puis il attira l’attention sur lui avec une question plutôt sèche : « Avant de faire un commentaire, tu pourrais te présenter… »
Oniseï ne put retenir un petit rire, le regardant presque avec pitié, il semblait tellement dévoué à Aelys qu’Oniseï se demandait s’il n’était pas un IA, c’est d’ailleurs cela qui le retint d’attaquer, il n’aimé pas spécialement tuer les êtres de la même espèce que lui.

"Ah ! Parce que tu crois que les gens qui vivent ici ont encore une identité ? Ahahah ! Laisse-moi rire ! Je voix que les petit pions de l’armée ont régressé dans la jugeote. Enfin si tu veux mon nom c’est Oniseï Shikaï, mais je ne pense pas que savoir cela te serve à grand-chose."

La seule identité qu’Oniseï gardait était son numéro, mais l’homme pouvait toujours crever pour qu’Oni le lui dise. Un silence plutôt pesant s’installa, que fallait-il faire maintenant ? Oniseï n’y avait pas vraiment réfléchit, il regarda autour de lui.

[Je suis vraiment à court d’inspi, mais je ne voulais pas vous bloquer pendant mon absence ^^]

S’empêcher de grimacer. Heureusement qu’elle contrôlait mieux ses émotions maintenant. Encore un an en arrière, et Aelys aurait surement bondie sur la machine pour la détruire complètement, trop indignée par son comportement. Mais aujourd’hui, elle se contenta de fermer une demi-seconde les yeux et arrêta de justesse une grimace sur son visage. Rester froide, imperturbable.

Discrètement, sans que personne ne s’en aperçoive, elle tira de sa ceinture son arme dans un geste parfaitement naturelle, assez pour passer inaperçu. Il fallait toujours être méfiant. Heureusement qu’elle avait au moins eu la présence d’esprit de se vêtir d’une cape ample et sombre qui se fondait bien dans le décor.

Rien de mal, hein ? Mais de quel droit se permettait-il ? Enfin, à ce moment là, les conventions étaient passées aux oubliettes, d’accord...-Si seulement tout le monde pouvait avoir le même sens de la politesse que Hunter...- Mais si cette machine continuait à se la jouer bon petit robot discipliné dans un quartier aussi mal famé, il allait déguster...Surtout qu’avec son accoutrement, on pouvait avoir beaucoup de mal a le croire. Mais ici, tout le monde mentait. [HRP : Le 1er qui me dit "c’est de Dr House ca", je l’étrangle XD] Et si même les robots s’y mettaient...

"Son code de mœurs, certes, mais il a bien changé depuis le temps Maréchale Faus, enfin Faus je ne sais pas si ce nom est encore employé vu votre nouveau rang."

Nouveau rang ? Depuis combien de temps vivait-il ici, loin de la population « normale » ? Cela faisait déjà un an quand même, et le monde ne pouvait pas avoir changé en si peu de temps...Surtout que durant cette année, Aelys ne s’était pas enfermée au palais du gouvernement ou dans son bureau, au contraire, elle se rendait souvent dans les rues de la ville et au centre commerciale –même si elle n’aimait pas particulièrement ces lieux d’ailleurs- car celle-ci préférait rester en contact avec le monde extérieur. Au gouvernement, il était facile de vous faire croire n’importe quoi. En revanche, la population d’Immortal, surtout grâce à ses journaux, connaissait constamment les rumeurs qui couraient sur les monarques ou la famille royale. Ce qui était bien plus intéressant...

Tiens, Faus...Ca faisait un moment qu’on le l’avait plus appelé comme ca. Enfin, la monarque savait que ses militaires la nommaient presque toujours de cette façon entre eux, mais devant leur chef, cela devenait quelque chose de quand même plus polie et plus respectueux. Hypocrites.

-Oh, certains hypocrites utilisent encore ce terme...

Chasser le naturel, il revient au galop.

Aelys remarqua les mouvements de Hunter à coté d’elle, qui semblait toujours être sur ses gardes lui aussi. Au moins, si cela tournait mal, ils seraient deux contre un.

"Ah ! Parce que tu crois que les gens qui vivent ici ont encore une identité ? Ahahah ! Laisse-moi rire ! Je voix que les petit pions de l’armée ont régressé dans la jugeote. Enfin si tu veux mon nom c’est Oniseï Shikaï, mais je ne pense pas que savoir cela te serve à grand-chose."

Soupir.
Que voulait-il à la fin ? Qu’attendait-il en se présentant devant eux ? Que ce soit pour elle ou pour Hunter, il n’avait rien à y gagner. Il aurait surement mieux valut qu’il reste en dehors de ca. Qu’il continue à vadrouiller tranquillement dans ses ghettos, sans intervenir ici.

-Très bien, alors puisque tout le...

La monarque ne termina pas sa phase ; un bruit, un simple éclat de voix avait attiré son attention. Etait-ce une hallucination ? Ou bien y avait-il vraiment des personnes discutant de l’autre coté de l’immeuble délabré ? Oui, il y avait bien quelqu’un. Et d’ailleurs, ce quelqu’un n’était pas seul. Apparemment, Shikaï s’était trompé ; le ghetto se réveillait la nuit.

Dans un geste brusque, elle se retourna vers Hunter et le robot. Son regard, bien qu’il n’ait pas vraiment changé entre temps, parlait pour elle. Pas besoin d’ouvrir la bouche pour se faire comprendre ; Que fait-on ?

[J'avais plus vraiment d'inspi' alors je vous laisse le choix pour la suite =D]

[Je n'ai pas vraiment l'embarras du choix, mais bon...tant pis^^]

**Le regard de notre jeune militaire lançait littéralement des éclairs. Si son commandant n'avait pas été présent, il l'aurait ici-même réduit à néant, mais malgré les nerfs à vif, il se retint de lui en mettre une à cet individu encore non identifié. (Oni=OVNI=IENI ?)
En tout cas, Hunter comprit rapidement qu'il se fichait de lui et de ses valeurs, qu'il le traitait d'ailleurs de pion au service du gouvernement, c'est ça ! Notre protagoniste serra le poing et resserra sa prise sur le manche de son canon laser...Il voulait jouer, c'était tout. Cette partie d'échecs contrariait le jeune Kèr, au point qu'il s'apprêta à demander à prendre congé auprès d'Aelys. Cependant, un détail troublant retint suffisamment son attention pour le distraire complètement de sa tâche...Des paroles s'échangeaient non loin de là. Cela sentait le danger, une alerte rouge se déclencha dans le cerveau du stratège. Il prit les devants pour une fois et plaça une main protectrice sur l'épaule de la monarque des Armées.

« Ne restez pas là, fuyons tant qu'il est encore temps. Personne ne nous a encore repéré...s'il vous plaît, partons de cet endroit immonde... »

Hunter aurait pu donner tout ce qu'il possédait au monde pour les sortir de ce guêpier. Mais cela, malheureusement ne serait pas possible pour lui.
Etait-ce une embuscade de la part de ce faux jeton ? Un hypocrite par excellence, un menteur, un escroc comme Raven en connaissait beaucoup. Ou bien un "imprévu" de ce ghetto renfermant les pires créatures qui étaient ?! Le soldat jeta un regard méfiant à Oniseï car tel était son piètre nom, puis il se tourna vers son employeur et rencontra son regard qui faisait écho au sien d'un bleu méditerranéen. Il la questionnait : Et maintenant ? Vous me suivez ou...
Ce "ou" lui resterait en travers de la gorge si elle décidait de son sort autrement. Allez, quelque chose de raisonnable, par pitié ! Il l'implorait presque des yeux, tant il voulait la mettre en sécurité. C'est pour votre bien, répétait-il telle une mélopée infernale dans sa tête lourde de panique. L'adrénaline reprenait le dessus sur ses émotions, il tint fermement son arme, prêt à en découdre sérieusement si la situation dégénérait. Il ne voulait surtout pas connaître une situation critique, non, pas maintenant, pas ici.

**Cela le plongea dans un puit de nostalgie incomparable...profond, sans fond, commençant à creuser davantage...Cela remontait à quatre ans où il n'avait pu protéger sa petite soeur lors d'un combat de rue. Elle avait été brisée par des camarades qui jouaient avec la naïveté d'une jeune enfant. Et lui...n'avait même pas été présent quand cela s'était produit. Depuis, il s'en voulait terriblement. Sa culpabilité finissait de le ronger. Son côté altruiste s'était étendu et il ne perdrait pas ce combat, jamais. S'il fallait donner sa vie pour protéger ses convictions, alors il en serait ainsi.

**...ça y est...le bruit de voix se rapprochait d'eux maintenant...

Les pas également claquaient sur le sol dur...

La fin était proche...

Pouvait-il éviter la confrontation ? Mais d'abord, qui étaient-ils ?
Hunter attrapa à nouveau le regard d'Aelys.
Il attendait, une attente interminable, les ordres et surtout son adhésion à son projet d'évasion.
Alors ? Qua fait-on ?
L'interrogation du soldat se lisait sur son visage, la pression montait dangereusement, à un point culminant qu'il n'aurait pas préféré atteindre. L'urgence se peignait également sur sa figure fatiguée mais à présent alerte.
Un dernier regard vers l'individu puis...le silence. Le glas sonna une nouvelle fin...un inconnu lointain, qui savait à cet instant ? Tout se figea...ensuite...ensuite, l'histoire vous le dira...

Exilé Nombre de messages : 18 Age : 28 Date d'inscription : 17/05/2008

Le jeune garçon les cheveux dans le vent marchait sur les toits d'une maison délabrés et complètement démolis, cependant elle restait debout. Comment ? Ne me demandait pas je n'en sais rien, quoi qui l'en soit, d'un pas lent et ténébreux il s'approchait d'un immeuble étonnamment grand. Derrière celui-ci des personnes semblaient discutaient , il sentait de la peur oui de la peur mais pas seulement cela. Non, d'après lui , il y avait trois personnes et un d'entre eux semblait être un militaire. Il allait bien s'amuser, surtout si on le reconnaissait puisqu'il était le fils d'un des monarques le plus puissants de tout ImmOrtal City.

- Vais-je m'amuser ? Aeuhm...

Il continua d'avancer mais cette fois un peu plus vite, la tension montait mais l'amusement et le plaisir de se faire reconnaître aussi, cela aurait été marrant de se faire poursuivre une nouvelle fois. Bah, quoi qui l'en soit, il avait découvert les personnes, deux semblaient être militaire ah non deux et tien...quelqu'un d'inconnu.

- Oh ! Tien donc, les militaires doivent m'aimaient.

Il scruta un instant les personnages qui se dressaient devant lui, pfff... Quelle galère, il pensait que se battre mettrait un peu d'action dans sa vie mais qu'est-ce que vous voulez...Qu'est-ce qu'on y peut ?

- Enfin bref, pour ceux qui ne me connaissent, je m'appelle Setsuya Hozuki mais normalement si je ne m'abuse tout les militaires mais les nouveaux doivent me connaître...

Il eu un rire nerveux.

- Euh...Juste comme ça, qu'est-ce que des oppresseurs viennent faire ici ? Il n'y a plus personne à maltraîter ailleurs qu'ici ?

Hypocrite ? En disant cela voulait-elle dire qu’il était hypocrite ? Qui sait… Oniseï sourit d’amusement, regardant la jeune femme rester de marbre, à son plus grand regret, car depuis tout à l’heure il faisait tout pour la chercher.

"Je suis navré, je ne savais pas que ce petit surnom affectueux que l’on t’avait donné à l’armée était devenu un terme hypocrite. Mais après si tu pense que je le suis, qui sait ? Les robots ont été créés à l’image de l’homme, non ?"

Un n’eut pas le temps d’une quelconque réaction, des bruits se firent entendre. Oni tendit l’oreille… un personne se trouvait de l’autre côté d’une bâtisse et se rapprocher de nos personnages. Le soldat s’était mis en position de défense, arme à la main, protégeant sa « maîtresse ». Oni tourna lentement son regard vers la source des pas, il était moins sur le qui vive, l’habitude, et puis un robot ne mourrait pas forcément de la première balle dans la tête, si elle passait entre les circuits, au pire sa carte couleur en prenait en coup et il verrait en noir et blanc, ou perdrais la vue, et après ? Suffisait de la remplacer tout simplement. Fin bref, Oni n’était jamais stressé.

Soudainement, comme un écureuil sortant de son terrier, un individu entra dans son champ de vision. Un jeune homme, dans la fleur de l’âge, cheveux blanc, yeux bleu, il semblait l’avoir déjà vu quelque part mais où ? Oniseï regarda un moment son torse. Il se levait et se rabaissait, il respirait, c’était donc un humain. Il parla, il disait que les militaires semblaient l’aimer sur un ton ironique, un exilé ? Sans doute, à part ces deux fous il y avait pas beaucoup de camarades (ça fais communiste O_O) dans les ghettos. Il se présenta et après ? Ensuite il parla d’oppresseurs, sans doute des deux énergumènes qui n’avaient pas leur place, ici. Oniseï s’ennuyait, il en avait marre et voyait que ses « proies » étaient en train de fuir, la peur ? Hinhinhin, le soldat semblait craintif, sans doute pour Aelys, pourtant elle pouvait se défendre toute seule, pas besoin d’un chien pour ça.

"Ne me met pas dans le mec sac qu’eux, blondinet", dit-il à Setsuya.

Il commença à marcher vers lui, d’un pas lent et tranquille, il savait que le soldat ne tirerai pas car cela déclencherai l’ouverture au fusillade en plus de réveiller tout le quartier, trop risquer pour ces deux intrus qui ne voulaient se faire remarquer. Il se plaça aux côté du jeune homme, lui murmura à l’oreille :

"J’ai entendu que tu voulais t’amuser. Le jeu est simple, tu as deux intrus qui pourrissent le monde devant toi, le but…"

Il posa ses deux mains sur ses pistolets, prendre son katanas face à l'arme du soldat c’était le combat du pot de terre face au pot de fer. Il les sortie de leur holster et le pointa vers les deux nobles et finissant sa phrase.

"… c’est de les tuer tout les deux."

[Je trouvais qu’on l’on faisait du sur place donc je fais bouger ^^ ]

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